Publié dans Politique

Bailleurs de fonds et Etat malagasy - Relations de confiance au beau fixe !

Publié le mardi, 20 juillet 2021

La confiance règne encore et toujours. L’Etat malagasy continue de bénéficier du soutien des bailleurs de fonds internationaux. D’ailleurs, un grand évènement qui marque une nouvelle preuve de ces relations au beau fixe avec les partenaires financiers, la Banque mondiale en l’occurrence, aura lieu ce jour.

En effet, la signature d’un accord de financement pour l’exécution de quatre projets structurants à Madagascar se fera entre l’Etat malagasy via le Président de la République Andry Rajoelina et la Banque mondiale à travers sa représentante résidente, au Palais présidentiel d’Iavoloha. Lesdits projets touchent notamment le secteur de la santé, l’économie, le secteur routier et enfin l’agriculture. A priori, le déblocage de ce financement conséquent permettra au régime actuel de poursuivre la concrétisation des « Velirano » présidentiels.  

Etant donné l’importance d’une telle signature, cet acte se fera en présence des chefs d’Institution à savoir les présidents du Sénat, de la Haute Cour constitutionnelle, le Premier ministre, la présidente de l’Assemblée nationale. A eux s’ajouteront d’autres officiels comme les membres du Gouvernement, des gouverneurs et des parlementaires.

Les accusations de l’opposition battues en brèche

Cette nouvelle signature marque un nouveau tournant dans le processus de développement engagé par le Président Andry Rajoelina depuis le début de son mandat en janvier 2019. En outre, cet évènement dément de manière claire et sans ambigüité les affirmations gratuites des membres de l’Opposition. En effet, ces derniers ne cessent de véhiculer dans leurs interventions médiatiques que le régime a perdu la confiance des bailleurs de fonds. Accusant les dirigeants de tous les torts, allant de mauvaise gouvernance, détournements jusqu’au manque de transparence dans la gestion des fonds publics, l’Opposition se voit ainsi son argumentation tomber en ruine. Il faut dire que les accusations des détracteurs du régime sont avancées sans le moindre fondement.

De plus, obtenir un financement des grandes institutions financières comme la Banque mondiale n’est pas chose facile. Outre les procédures que cela implique, il faut avant tout des dossiers de demande en béton du côté demandeur. D’aucuns n’ignorent également que, pour sa part, la Banque mondiale ne manque pas de mener des enquêtes afin de s’assurer que les fonds débloqués soient utilisés de manière correcte et transparente.

Ce financement de la Banque mondiale ne sera surement pas le dernier puisque récemment, le Président malagasy s’est aussi associé à ses homologues du continent africain dans le cadre de la réunion IDA20 en Abidjan, Côte d’Ivoire, en vue de solliciter la mobilisation de fonds pour soutenir la relance économique post – Covid-19 en Afrique.

La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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